Offre équilibrée, taux d'intérêt extrêmement bas, amélioration du marché de l'emploi, solde migratoire positif, tous les indicateurs sont au vert pour les ménages qui envisagent l'achat d'un bien immobilier dans la grande région de Montréal.

Parmi les grandes tendances, on observe que les superficies diminuent au centre-ville, mais que les constructeurs rivalisent d'ingéniosité pour rationaliser l'espace et proposer des produits de mieux en mieux pensés.

L'automne dernier, la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL) prévoyait que les mises en chantier augmenteraient de façon modérée durant les deux prochaines années dans la région métropolitaine de recensement (RMR) de Montréal. Elle les estimait respectivement à 17 000 (+1 %) et 17 400 unités (+2 %) en 2016 et 2017. Sur le marché de la revente, l'organisme calculait que le nombre de transactions devrait augmenter de 4 % en 2016 et de 2 % l'année suivante, mais que le marché resterait favorable aux acheteurs, et que la croissance du prix moyen demeurerait relativement faible (+2 % par année).

Près de 7 000 nouveaux condos mis en chantier en 2016

En 2015, on aura observé une baisse des mises en chantier pour tous les segments de marché, à l’exception de celui des logements locatifs, où l’activité a presque doublé (+90 %), grâce au démarrage de grands complexes pour personnes âgées, mais aussi à une hausse de la construction d’unités locatives traditionnelles.

Du côté de la copropriété, le stock d’unités neuves invendues s’est stabilisé depuis le début de 2015, mais demeure à un niveau relativement élevé et est appelé à augmenter quelque peu en 2016. L’offre de copropriétés reste également abondante sur le marché de la revente. Ainsi, le nombre prévu de mises en chantier de copropriétés, un peu moins de 7 000, sera inférieur à la moyenne des dernières années.

Pour ce qui est des mises en chantier de maisons individuelles, elles se stabiliseront à un niveau parmi les plus bas depuis 25 ans, soit 2 500 en 2016 et en 2017. En raison de la plus grande disponibilité de terrains, les municipalités de la Rive-Nord les plus éloignées de la région demeureront les principaux secteurs de construction de maisons individuelles.

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Source: APCHQ et SCHL